Bulle et les Vacances

Pourquoi j’vous parle des vacances ? Déjà parce que j’ai envie d’y être. Grave envie même. Parce que la neige, la pluie, tout ça, c’est bien gentil, mais le Soleil, le sable chaud et la mer bleue, c’est quand même vachement plus mieux ! Ensuite, je n’ai pas eu la chance d’en avoir en Février (#jenesuispasprof), que les prochaines sont fin Avril et que fin Avril, c’est dans genre une éteeeeeernité. Oui oui. Alors j’me suis dit : Ma Cocotte, si les vacances ne viennent pas à toi, et bah, toi, vas à elles ! Eheh pas con l’melon !

C’est donc sur ces quelques mots d’introduction que je m’auto-proclame en vacances. Dans ma tête bien sûr. Parce que si je débarque demain en tongs et paréo au boulot, il y a des chances pour que ce soit mon dernier jour de travail et que pour le coup je m’y retrouve vraiment…. en vacances !

Mon cerveau a donc enfilé son slip de bain (vert fluo à franges, y’a bien que lui qui peut s’le permettre), mes neurones sont partis au bar se commander leurs 4èmes Mojitos de la journée (oui, mes neurones ont une tendance d’Jo l’picolo en vacances), et mon esprit, n’en parlons même pas. Il flotte sur son flamand rose géant au rythme des vagues.

Grillades à gogo, mojito, promenade le long de la côte, baignade, re-mojito (oui mais c’est parce que le citron c’est bon pour la peau et que la menthe c’est un peu un légume vert). Mes journées sont vraiment très chargées. L’avantage, en plus, c’est que dans ma tête, je suis plutôt bien gaulée et que j’ai réussi à trouver un maillot de bain qui ne me fasse pas ressembler à une paupiette. Fini les culottes bouffantes qui remontent jusqu’au nombril, pour cacher la bouée intégrée, avec plein de froufrous pour donner du volume et donc détourner le regard des points faibles de mon popotin. Enfin, faudrait déjà que quelqu’un ai envie de le regarder…. Mais dans ma tête tout est possible. Alors, Gérard Butler, mon Gégé, si tu me lis ! J’dis ça j’dis rien.

Un petit tour en bateau ? Pourquoi pas. Allons-y soyons fous. Je fais la crêpe sur le pont (y’a que dans ma tête parce que sinon ça serait plutôt l’pancake). Je reviens avec un joli bronzage caramel, peau grilllée à souhait, qui sent bon l’iode et l’algue fraîche. Ça aussi c’est que dans ma tête parce que en vrai, peau de blonde oblige, je bronze façon croisillons de tarte aux pommes rustique, ou mieux façon « ya-quelque-chose-qui-ta-fait-de-l’ombre-ou-quoi ». Dans ma tête, je ressors de cette escapade bien coiffée aussi. L’embrun salé ayant rendu ma chevelure épaisse, le soleil m’ayant dotée de superbes reflets dorés, bam, Barbara izine ze pleillece ! Et que j’les fais voler au vent, et que j’les secoue. Grrrr, telle une lionne, je remonte la plage lentement pour retrouver ma serviette. Heureusement que j’suis dans ma tête ! Nan mais parce que en vrai, la plage, avec MA touffe, c’est juste impromptu. Inadapté. Impossible quoi. Déjà je suis obligée de les attacher, de les tresser même. Sinon c’est choucroute-on-zi-head ! Et alors quand ça sèche, mamamia le cafouillis. Ça colle, ça gratte, ça s’emmêle. Même le chouchou tu le retrouves pas sous tout ce tas d’poils enchevêtrés. Tu passes même pas un doigt dedans sans t’arracher un quart de la tignasse au passage. Je ressemble littéralement à un Komondor !!! Si tu connais pas, c’est ça –>  Ce truc là  ! Et en plus, j’dois me rincer sinon ça pique. Après être sortie de l’eau bien sûr. Donc sur la plage, dans le sable…. Corps mouillé, bourrasque de vent, sable qui vole… En mode bonhomme Cetelem version Berck Plage !

Tiens, en parlant de Berck, v’la mon patron. J’vous laisse profiter du Soleil de ma tête. Moi, j’ai encore un mètre de dossiers à traiter avant de partir en vraies vacances. En attendant, j’me ferais bien un petit thé moi… citron-menthe par exemple !

☀️ Aloha ☀️